Ambiguité de sentiment d'un étudiant à présence irregulière
Publié le 25 Décembre 2007
Il est 10 heures 15 minutes, assis dans la salle d’examen, j’occupe, exactement, la première table de la troisième rangée partant de la porte. Tous les étudiants se taisent et rangent leurs affaires loin d’eux. Je ne peux pas ne pas m’incliner ; je ne laisse sur ma table que ce stylo bleu de marque BIC et un marqueur jaune fluorescent de type BEIFA. Je ne peux décrire cette étrange phase d’inquiétude précédant la distribution des énoncés d’examen. Je dirais, plutôt, angoisse sans précédent.
Malgré mes rares présences pour cette matière, j’ai « digéré » tout le contenu des copies qui m'ont été transmises par mes collègues.
A la réception de cet énoncé, mon angoisse se volatilise. Non parce que c’est facile à y répondre mais, essentiellement, parce que l’inconnu est découvert. Il me demande de mettre en exergue mes compétences acquises en matière de rédaction de description et de récit.
Je suis contraint à décrire mes sentiments de ce moment crucial.
Que puis-je dire de ces sentiments ? Rien, qu’ils sont ambigus.
Je me rassure ; « ambigu » est aussi, sans doute, un adjectif qualificatif. Adjectif qui décrit, vraiment, mes sentiments à cet instant.
"Remerciements"