Accepter de mourir pendant que l'on est encore en vie !

Publié le 15 Mai 2007

Le jour où je suis mort.

C'était il y a plusieurs années.  J'étais submergé de douleur.  Je ne pouvais plus me maintenir à flot.  D'habitude, la méditation me permettait de maintenir la tête hors de l'eau.  Cette fois, la vague était trop importante.  Pendant ma méditation, je me suis nettement senti submergé et largement dépassé par les événements.  Pour la première de ma vie, je ne pouvais garder le contrôle.  Je me suis senti mourir... au sens psychologique du terme, ou peut-être au sens spirituel...  Mon ego a été pulvérisé.  Mon passé a été balayé.  Ma personnalité complètement éradiquée.  Je suis sorti de cette expérience complètement désorientée. J'avais perdu toutes mes références, mais en même temps, j'avais perdu toutes les limites que j'avais accumulées au cours de mes années de vie.

Ensuite, peu à peu, je suis revenu au monde.  Libéré de la tyrannie des conventions et des limites héritées de mon histoire personnelle, j'ai pu choisir de nouvelles croyances, rafraîchir mes valeurs.  Je ne peux pas dire que je suis content d'avoir vécu cette épreuve, mais je ressens une très grande gratitude lorsque je pense à ma renaissance.

Wayne Dyer a une magnifique allégorie pour illustrer ce que j'ai vécu :

Un jour, un homme décide de se rendre en Afrique pour voir des animaux exotiques.  A son arrivée, il insiste pour aller tout de suite dans la forêt et en se promenant, il devient totalement émerveillé par les perroquets multicolores.  Il est tellement subjugué, qu'il décide de capturer un perroquet pour l'amener à la maison.  Ce qu'il fait d'ailleurs.

Après plusieurs années, l'homme décide de retourner en Afrique.  Avant de partir, il s'adresse à son perroquet et lui dit :

-Je retourne en Afrique. As-tu un message à faire à tes amis les perroquets qui sont encore dans la forêt ?

-Dites leur maître que j'ai une belle cage et que je suis bien nourri...

A son arrivée en Afrique, l'homme s'empresse de retourner auprès des perroquets pour leur livrer le message de son animal de compagnie.

Contre toute attente, un perroquet tombe raide mort après avoir entendu le message de l'homme.

Convaincu que le perroquet devait être un grand ami de son propre perroquet, l'homme revient chez lui et annonce, à son perroquet, la triste nouvelle.

En entendant son maître, le perroquet tombe raide mort dans sa cage.

Attristé par ce qui vient de se produire, l'homme décide sortir son perroquet de la cage pour lui offrir une sépulture décente.  Tout à coup, le perroquet se met à voler et se perche dans un arbre.

-Mais que fait-tu cri l'homme.  Tu m'as trompé...

-Vous savez maître, répond l'oiseau, le perroquet que vous avez vu en Afrique était mon ami, et il m'a livré un message très important.

-Mais quel message ? dit l'homme.

Il m'a rappelé que si l'on veut sortir de sa cage, il faut accepter de mourir pendant que l'on est encore en vie...

Qu'en est-il pour vous ?  Y a-t-il des dimensions de votre vie que devriez abandonner ?  Votre personnalité est-elle devenue trop étroite pour la personne que vous êtes vraiment ?  Vivez-vous selon vos aspirations ?

  Mes Sincères  Remerciements pour la visite!!

N'hésitez pas de lachez vos coms!!!

Rédigé par BENCHRA

Publié dans #Philosophie

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H
           Bravo ! Mourir afin de renaître ! Possible théoriquement, le problème se pose di choix de la façon de mourir pour bien renaître car la vie après un empoisonnement ou un étranglement n’est semblable lol donc il faut bien choisir ça façon de mourir <br /> Dans mon beau paye les rêves s’effriter a chaque élevée du soleil <br /> Dans mon beau paye, les bouche juguler, les mains bien serré et les cerveau mépris <br /> Dans mon beau paye, les lois reste sur papier et la loi de la jungle régner par tous<br />  Dans mon beau paye, une majorité misérable travail pour une minorité heureuse<br />  Dans mon beau paye, l’argent t’ouvrera tous les ports et t’achètera même les consciences <br /> Dans mon beau paye, l’espoir se transforma en lueur qui s’étend facilement <br /> Dans mon beau paye, chacun se love, chacun pour soi et contre tous et la malveillance régner<br />  Dans mon beau paye, la vie est maudire et tous le monde veulent gagner l’outre-mer<br />  Dans mon beau paye on doit mourir et renaître chaque jours pour se rendre compte en fin qu’il faut mourir définitivement <br /> Incartade de houssin
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S
Salam abderrezzak!<br /> Je cogite encore là-dessus, c'est bien ce qu'il avance ton blog!
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E
   La mort est le couronnement de toute une vie, c\'est évident .mais est ce qu'on a vécu ? <br /> Si seulement il est possible de mourir pour renaitre et vivre autrement!<br /> très bon blog ! <br />                       Amicalement ta collégue - lunettes de protection -
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A
Très belle histoire. Je vous félicite pour votre style. Les questions que vous avez posés vers la fin constituent à eux seules une vraie problématique et je pense que la réponse se forge avec le temps et avec le bagage empirique qui constitue petit à petit la personnalité de l’être. Chapeau monsieur BENCHRA.<br />  <br />
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Merci de l'encouragement
S
bsr abdrazak<br /> un joli texte,j'ai bcp aimé. en fait la mort semble parfois la solution parfaite pour se débarasser de nos ruines,pour bruler notre répértoire et refaire un autre,bref pour revivre.mais la quetion qui se pose est ce  que s'est possible de renoncer a tout ,et de mettre table rase,de recommencer à zero,de respirer à nouveau? j'ai peur que le renaissance ne soit guerre possible,et qu'on atteint que la perte du soi,et la reclusion du monde................
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